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Le cagouillard audacieux !
8 février 2014

Dodecaudax de Février : Virée en Dordogne

Distance : 303 Km

Temps total : 15h23 (limite maxi à 21h10)

Temps de roulage : 14h25

Moyenne totale : 19.7 km/h, roulante 21 km/h.

 

 

Réveil à 3h30, ce vendredi 7 février. Malgré la tempête de la nuit qui n'est pas encore passée je me prépare en trainant un peu les pieds, jette un oeil dehors incrédule. Avoir arrêté une date sans pouvoir prédire la météo, c'était risquer de se retrouver dans une situation comme celle-ci. Le tendon d'achille du randonneur ne serait-il pas sa motivation, primordiale pour pédaler de longues heures avant l'aube et poursuivre après le crépuscule ? Mais j'ai un plan ! L'idée globale de la la journée est que je dois pouvoir caler ma randonnée, estimée à 15h, entre le passage de deux grosses dépressions et ainsi partir comme prévu très tôt, avec un vent violent orienté favorablement qui pourrait m'aider à prendre le dénivelé positif de la partie "aller" et la dépression devant s'éloigner, pouvoir revenir vers l'ouest, plutôt face au vent mais profiter du dénivelé globalement négatif de l'après-midi, avant l'arrivée de la dépression suivante, annoncée pour le soir et aussi violente. 

Il est 4h05, je mets le nez, puis le vélo dehors, un seul mot me vient à l'esprit, trop dur à prononcer pour mon cerveau qui n'est pas encore réveillé : Cataclysmique. Il n'est pas exclus que je fasse demi-tour si c'est clairement dangereux, je pars comme si de rien n'était, je verrai bien.

Les premiers kilomètres se font en évitant les branches qui trainent sur la route, mais le vent, dans le dos, m'aide à avancer sans effort, pas de coup de vent latéral qui aurait pu me mettre au tas. Une petite côte orientée Sud à mi-chemin de St Hilaire de Villefranche  me fait prendre l'ampleur de toute la démesure de ce vent. Traumatisme de la tempête de 1999 où j'ai passé 6h en voiture à zigzager entre les arbres qui tombaient sur la route, les cheminées aussi, et tout ce qui n'était pas fixé s'envolait, je redoute l'objet volant, porté par le vent, qui pourrait sérieusement me blesser, une tôle, ou un truc comme ça. Tiens, il pleut maintenant.... J'enfile mon coupe-vent. Les grains passent, courts et intenses, avec une température qui chute à chaque fois sous les rafales de vent, la nuit est animée !

IMGP5294

Je passe Burie et m'engage comme prévu sur les chemins de campagne pour éviter cet axe à une heure de pointe, il est encore très tôt. Le vent est moins fort, le calcul météo semble juste. Je suis surpris d'entendre des oiseaux chanter, de nuit dans des grands sapins, ça a l'air hors contexte mais c'est agréable, peut-être discutent-ils des dégâts occasionnés à leurs nids par le coup de vent, comme le feront probablement les malheureux, quelques centaines de kilomètres plus au nord où le vent a dû être terrible et qui doivent vivre une nuit épouvantable. Ca ne fait pas tout à fait 2 heures que je roule, mais je dois m'arrêter pour une pause technique. Profitant de l'abribus de Coulonge, il me semble, je souris devant les rimes obscènes écrites au feutre sur le mur : Comment peut-on aimer ainsi jouer avec les mots et faire autant de fautes ? Je reprends la route, croise quelques églises joliement éclairées de nuit, celle de St Sévère en particulier, mais la photo est ratée. Une autre, en mode "tuning" avec son éclairage de clocher bleu... 

A l'approche de Jarnac, le vent me fît apprécier la proximité d'un chai de Cognac, l'odeur caractéristique me change de celle des exploitations agricoles qui me sont plus locale et bien moins agréables !

Je traverse Jarnac, le fleuve Charente est bien haut, à ras les quais, c'est une jolie ville, je me serais bien arrêté pour une photo des ponts de nuit, mais il commence à y avoir un peu de circulation, je file vers Ste Même les Carrières, petite boulette de Roadbook, j'avais prévu de prendre un peu plus large, mais à la vue du panneau indicateur j'ai improvisé un peu. Je rattrape une départementale pourtant "secondaire", mais il commence à y avoir  de la circulation, le bord de la chaussée n'a pas d'épaulement, je n'aime pas ça et reste vigilent.

Arrivée et traversée de Chateauneuf sur Charente, le jour se lève, il est 7h30, je fais un arrêt pour téléphoner à mon fils qui doit se lever pour aller à l'école. Je repars rapidement, j'ai les pieds trempés et gelés et j'ai besoin d'un coin plus discret pour faire une vraie pause. Je continue en direction de Villebois Lavalette, si sur la carte ça n'a pas du tout l'air d'un axe fréquenté, je me retrouve au milieur d'une circulation trop dense à mon goût, d'autant plus stressante que le bord de la chaussée est dangeureux : Des trous, du goudron qui est parti par plaques.. Un écart et c'est la grosse gamelle assurée ! Ceci dit, les automobilistes et poids-lourds semblent prudents et attentifs, c'est appréciable.

Je progresse et la route présente de petites côtes et de grandes descentes, ça, c'est bien ! La circulation disparait une fois la RN10 menant à Angoulême passée. Toujours pas d'endroit pour une vraie pause, des champs, pas un arbre, pas un parking... Un arrêt "minute" dans un abribus, rien de plus, et j'arrive à Villebois Lavalette. Ha ! Joli ! Photos en contrejour : Ratée. Je contourne, la ville fortifiée et découvre une belle étendue de campagne qui se réveille avec une petite brume, c'est joli. Puis enfin, un petit bois, rien pour m'asseoir, mais ça ira pour un break. En prime une vue de Villebois-Lavalette de loin assez sympa, il commence à faire beau, mais mes pieds gelés ne répondent plus présent. Soulagé et rassasié, je repars vers mon objectif qui se rapproche quand même assez vite.

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Rochebeaucourt : Mon roadbook me faisait éviter le village, mais j'ai le plan du coin en tête, je vais faire l'effort d'y jeter un oeil, la municipalité ayant oeuvré pour aménager une déviation (d'où le fait que mes cartes ne collaient pas et que j'ai planché pour comprendre...). Effort récompensé, il y a une jolie borne indiquant mon arrivée en Dordogne !

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Celà fait déjà plusieurs kilomètres que la route n'est qu'une interminable ligne droite et ce n'est pas fini. J'ai privilégié une petite départementale rectiligne jusqu'à Mareuil pour éviter celle qui semble plus roulante et fréquentée. Ce n'est pas transcendant mais le paysage est agréable. Je découvre ici une idée brillante d'aménagement routier : Mettre des ralentisseurs juste avant une côte. Impossible de conserver mon élan ! Je passe un petit patelin baptisé St Priest, une église s'y décompose, c'est rare de voir ça, enfin, je n'ai pas l'habitude.

Mareuil arrive rapidement. Je prends quelques photos, rentre dans la cours du château à pied, téléphone à mon épouse, marche un peu, mange, bois, rephotographie : Je suis content d'être ici ! Ce château est assez étonnant, la page Wikipedia qui lui est consacrée parle d'un ensemble de bâtiments, ce sont les les mots justes : "ensemble de bâtiments" : Je trouve que ça lui donne un air très sympathique, un lieu étrange qui donne envie d'être découvert ! Sa construction s'étale entre le XV° et XVIII° siècle, il se visite sur rendez-vous, je reviendrai sûrement en famille ! Il faut dire, j'ai toujours eu un faible pour les châteaux du moyen-âge, trappus, défensifs, où l'on imagine des scènes de vie de la noblesse, la rudesse de la vie paysane, celle de la basse-cour, les batailles qui ont pu être livrées...

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Il est 9h40. Quinze minutes de pause au total et je me lance vers le Nord. Je n'étais pas gêné par le vent, et dans ce sens, je l'ai pile dans le dos. La petite départementale 94, déserte, est un vrai régal. Le revêtement n'est pas toujours nickel, mais au bénéfice d'une longue côte de plusieurs kilomètres, j'ai eu aussi droit à une longue descente, viroleuse, avalée à 40/45 km/h, dans un paysage très agréable, je passe vraiment un bon moment ! 

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Ce roulage agréable prend fin à Javerlhac sur quelques dernière photos.

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Un sale nuage de pluie m'a rattrapé, je reprends une direction ouest/nord-ouest vent de face présent, je suppose un peu canalisé par cette vallée du Bandiat, la riviève que je vais longuer quelques kilomètres, mais je roule plutôt bien, 22-25 km/h sur le plat, si c'est comme ça jusqu'au bout, ça va bien se passer. Au fur à mesure des kilomètres, je découvre que cette partie est faite de bosses, que je passe une à une, de moins en moins vite... Les villages sont assez éloignés ce qui augmente ma sensation de ne pas avancer, Chazelle, Pranzac, Bunzac, arrêt photo/pain d'épice, j'ai prévu de manger à La Rochefoucauld mais je trouve ma progression laborieuse. La forêt de la Braconne aurait dû être sympa, mais entre le vent et les lignes droites interminables, j'apprécie pas. Il me semble que c'est sur cette portion qu'une ligne droite, érigée vers les cieux, tenait plus de la rampe de lancement d'une navette quelconque que d'une route : Je n'étais pas non plus objectif à ce moment là, probablement !

2014-02-07 12C'est fatigué que j'arrive au pied du chateau de La Rochefoucauld, comme lors du 200km de janvier, un gros coup de mou après les 120km, mais là, en prime, mes pieds me fond mal tellement ils sont froids, j'avais prévu d'attendre avant de dégainer ma botte secrète... chausette secrète. Il y a un rayon de soleil, je m'installe face au château, le bruit de la rivère me change de celle du vent, mais dire que c'est agréable... J'aurais envie de silence !

 Il est 12h35. En 25 minutes de pause, j'ai pu manger mes sandwichs, changer de chausettes et les isoler des chaussures trempées avec des sacs plastiques, ranger mes sous-gants, coupe-vent -optimiste- et repartir en ayant récupéré un peu avec un molet devenu subitement douloureux. J'ai à pein dépassé la moité de mon parcours et je commence à douter de ma capacité à finir cette journée. Mon genoux droit me tire un peu, je ne force pas dessus, je recommence à sentir la fatigue, et les kilomètres qui viennent sont dans la continuité des précédent. Le vent bien présent m'use, son souffle fort, permanent, fini même par m'empêcher de penser, je focalise dessus un instant, tente de prendre mon mal en patience, quitte à monter à 10 ou 15 km/h, mais j'échaffaude un plan de secours, je ne vois pas comment, dans ces conditions, faire encore plus de 100km. Peut-être arrêter à Mansle, j'aurais au moins mes 200km. Pour l'instant, je subis, jusqu'à St Amant de Boixe, je pense à un gribouillage de "Cagouillaudax" que j'ai envie de faire pour illustrer la situation, ça m'occupe l'esprit !

Cagouillaudax o buffeChangement de cap, je file au Nord, en 2 secondes, le temps d'un rond-point, plus de vent : Quel pied ! Pointe d'entousiasme stoppée net par une douleur dans le bas du dos, genre sciatique. Là, ce n'est pas drôle du tout. Je me repositionne sur le vélo, cherche à faire passer cette douleur, je maudit Italia pour sa selle dure comme un bout d'ébène... Heureusement, la douleur se calme en quelque dizaines de mètres, je dois jouer la prudence et y aller molo, très molo même : Les jambes sont là mais il n'y a pas qu'elles qui doivent assurer le reste de la route ! Encore une belle ligne droite qui finie avec une descente énorme sur Mansle, debout sur les pédales, je laisse filer le vélo à plus de 55 km/h sans un coup de pédale puis je traverse la ville, cette dernière demi-heure a été bénéfique quand même mais là, à nouveau, il faut aller vers l'ouest.

Encore des bosses, je vois des éolienne un peu plus loin, significatif sur l'exposition au vent, regarde ma moyenne roulante qui était belle à Mareuil, 25 je crois, s'est effondrée à 22, ce qui finalement, les 200 km étant dépassés, m'est satisfaisant. Je prends mon mal, mes maux, en patience. Le vent, les bosses qui forcément on l'air nombreuses et difficiles, la pluie, de la grêle même, des rafales de vent violent... Villejesus, je fais une pause. Je n'ai plus froid aux pieds, c'est nettement mieux ! Mais je suis à plat. Physiquement, psychologiquement. Sauf en descente, je reste sur le petit plateau de 30, l'intervalle entre chaque vitesse permet de jouer finement sur le développement ce qui, dans ces conditions, évite une pénible accélération pour reprendre une ou deux dents de pignon, alors que d'habitude je privilégie le plateau de 50 pour avoir un dérailleur plus nerveux, un changement de vitesses rapide.

Je me traine laborieusement, parfois je m'accorde un pause sur un tout petit braquet, impossible de ne pas être crispé sur le vélo avec ce vent et à rester trop longtemps assis, l'insert de mon cuissard donne l'impression de vouloir s'incruster dans la peau, pas d'irritation, je profite donc de chaque descente pour me mettre debout, les côtes en danseuse sont devenues rares et brèves. Verdilles, j'ai cru que jamais je n'y arriverai, Bredson, juste deux lignes sur mon roadbook, mais quels efforts pour y arriver ! Je repense à tout ce qui s'est passé depuis la matinée, ce que j'ai vu, ce que j'ai pensé. Là, je trouve que c'est dur, mais ne regrette pas d'être parti ce matin !

Enfin, je suis désormais de retour en Charente-Maritime, c'est une bonne chose ! Je fais une pause, je renfile mon coupe-vent, mes sous-gants, ça va mieux, plus de douleur au molet. Blanzac les Matha. Rhaaaa, zut ! A un stop, mon roadbook est foireux ! D133 je veux bien mais elle va à droite et en face, les villages à suivre pourraient être les mêmes... Je demande ma route à un autochtone qui halte sa voiture à mon signe de la main, il m'indique la route de Bazauge, très sympathiquement, merci ! Le vent s'est peut-être un peu calmé, et mon itinéraire me mène au nord en partie, Fontaine Chalendray, Contré, St Mandé : Dans ma tête, je suis rendu. Freinage accompagné d'un bruit étrange : Les patins arrières sont rendus sur la ferraille ! Je savais qu'ils étaient fatigués, il n'auront fait que 1200 km... Il me reste peut-être encore 50 km, mais sur mon territoire, je calcule mon "ETA", 19h30 ou 20 heure vu les conditions.

Aulnay, je m'arrête sur la place, à nouveau une pause, j'enfile mon gilet fluo, les feux arrières sont déjà allumés depuis un bon moment vu la visibilité sur la route de l'après-midi. un SMS à ma chère et tendre et je reprends la route, j'évite de penser à la douche et au repas qui m'attendent, ça ne m'aiderait pas pédaler tranquillement, la nuit tombe doucement, je progresse en "pilote automatique", je connais la route, je n'ai qu'à pédaler et attendre que ça se passe. St Denis du Pin, il tombe des cordes maintenant. Quelques kilomètres encore, j'essaie de pousser sur les pédales mais c'est le gros coup de mou. M'arrêter maintenant, à moins de 20km ? Oui, plus de jus, il faut que je mange, je prends les deux dernières tranches de pain d'épices et les avale ensemble... avant d'attaquer le reste de mes provisions ! Je marche un peu, ça fait du bien, puis j'ai le temps en fait ! Un automobiliste s'arrête, me voyant pousser le vélo. "-Vous allez où ?! -Tonnay-Boutonne mais tout va bien, je mange un morceau, merci beaucoup, bonne soirée". Sympa ça. Allez, roule. Puymoreau, je fais gaffe aux nids de poules qui se cachent dans les flaques d'eau, ça a déjà failli me jouer un sale tour, le reste, retour habituel par Saint Loup, je ne m'en rappelle qu'à peine tellement je l'ai fait automatiquement.

Retour à la maison aussi anonyme qu'un retour de balade d'une heure ou deux. Il y a des amis qui sont là, ma belle soeur, j'ouvre la porte d'entrée et grogne : "Alors s'il n'y a pas de pompom-girls, de coup à boire et un vrai comité d'accueil, moi, je fais demi-tour !!!". Bon, non, tant pis, je reste quand même, je suis vide et repense à cette phrase : "Mon corps est fatigué, mon esprit reposé".

Finalement :

La vitesse n'a pas été aussi catastrophiquement lente que ce que j'aurai cru, mais monter une petite bosse, comme une pierre, à 10km/h, ruine totalement le moral, donc le compteur est un ennemi.

J'avais emmené 3,25 litres de boisson (menthe à l'eau et eau) : Il m'est resté environ 50cl d'eau, rien de trop.

J'avais aussi emmené environ 1,5 kg de bouffe : 8 tranches de pain d'épice,1/2 poche de madeines, 2 jambon/beurre/pain de mie, 5 barres de céréales. Il me reste encore quelque madeleines et 1 barre, mais c'est tout. J'ai regretté de ne pas avoir emmené un jambon/beurre de plus pour l'après-midi, un peu lassé du sucré et une belle envie de salé !

Côté mécanique, rien à signaler a part les patins qui ont fini leurs courtes carrières (très usés mais pas à la ferraille, des saletés se seraient collées dessus pour réussir à rayer bruyamment les pistes des jantes lors d'un freinage ?). Bref, changés. je rêve d'une selle en cuir !

Côté équipement : Mon cuissard Nakamura est bien car l'insert est petit et donc ne se transforme pas en éponge quand il pleut, en contrepartie, il contribue sérieusement à la mal-o-cul-pathie de la selle... Une doublure aux genoux protège correctement du froid.

Côté bonhomme : Le froid aux pieds et aux mains est un problème techniquement soluble. Après une nuit de repos, pas de grosse courbature, le dos tire un peu, pas de douleur particulière.

Un des but de ce type d'épreuve est aussi d'apprendre à se connaître sois-même : Afin de visualiser où étaient les moments de baisse de forme, et ceux qui étaient réellement difficiles et liés aux conditions, j'ai ajouté au graphique de vent relevé de la journée qui montre en vert sa vitesse, en rouge les rafales, une barre qui représente en jaune la route faite vent travers à favorable, orange vent favorable et bleu vent défavorable (origine station météo du Bout Blanc à La Rochelle) : Finalement, sur le retour, mon ressenti de fatigue était quand même assez proportionnel au vent !

vent-7-2-14 copie

Pour le reste, quelques images souvenir, la satisfaction d'avoir fait une journée personnellement "audacieuse" !

IMGP5315

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Commentaires
Presspurée, le cagouillard audacieux !
Débutant en longues distances à vélo, en temps limité et à allure libre.
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