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Le cagouillard audacieux !

19 avril 2018

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18 juillet 2017

Le Plaisir

Octobre 2015.

- Oui, je fais un peu de sport, pour m'entretenir, courir, j'ai adoré faire du vélo...
- Je rêve de faire un bout du Canal du Midi en vélo !
- Mon vélo est prêt, on part demain si tu veux !
- Il faut combien de temps pour faire 180 km alors ?
- ....moins de 10 heures....
- ...!? On prendra notre temps plutôt..

C'est à peu près comme ça que l'idée s'est présentée, au cours de nos tout premiers échanges avec Flo.

Depuis le marathon de La Rochelle,  j'ai maintenu l'entretien mais la motivation s'est ternie, le "feu" brille moins, un gros objectif a été atteint, courir des petites courses, c'est sympa, oui, refaire un marathon, peut-être un jour, là je ne le sens pas, simplement. Je m'interroge depuis des semaines, je pense que c'est ça : Manque d'objectif. Grappiller quelques minutes sur 42,195 km, ça n'en est pas un pour moi. Puis je repense à ceux que j'aurais aimé en vélo... Un dodécaudax original, des très grandes distances, des randonnées touristiques, tout confort B&B ou carrément root... Des choses qui brillent à mes yeux, des objectifs qui me feraient plaisirs. On avait pas parlé du canal du Midi ?

IMG_1338

Les VTT sont arrimés sur la 207, direction Narbonne-Plage pour nos vacances d'été et vérifier que l'on pourra se lancer le long du canal sur plusieurs jours en septembre. Pour l'heure vraiment rien d'extraordinaire au programme pour un randonneur, mais peut-être quand même assez de choses sympathiques à faire pour en parler ici. Pour commencer, une petite balade dans le massif de la Clape pour vérifier que la partie technique est viable sur le vélo de madame : Un VTT de grande surfaces qui a vingt ans, équipé d'un porte bagage, un ensemble de sacoches, on verra bien. Je roule avec mon VTT décathlon, vraiment les parfaits touristes ! J'ai toujours en tête ce que j'ai lu sur un blog de voyageurs : Le meilleur vélo pour voyager, c'est celui que vous avez. Le vélo de route, compte tenu du terrain risque d'être compliqué, de crever souvent, au pire même de vraiment s'abîmer, donc non. Les sacoches tiennent bien, Flo n'a pas de douleur particulière sur son vélo qu'elle emmène à une allure tout à fait correcte, premier essai concluant.

Salines à Bages

Seconde randonnée : Narbonne-plage - Gruissan - Port la Nautique, Bages puis Peyriac de mer, tout ça en aller/retour. Le départ se fait avec un peu de vent contraire, un peu galère, Flo s'épuise un peu sur la première heure, une pause à Gruissan et quelques sucreries pour se remettre en route et nous prenons la direction du canal de la Robine puis la rive de l'étang de Bages et Sigean. Fini les pistes cyclables et les petites routes, je nous oriente avec la carte IGN pour suivre un itinéraire qui longe la rive de l'étang, ça commence fort avec une piste remblayée avec du ballast de voie ferré et un chemin sur lequel débordent les joncs. C'est la nature et les voies vertes quoi... Le vent s'est calmé un peu, je profite du paysage, les oiseaux sur l'étang, m'assurant que Flo suit sans trop souffrir, en espérant que le chemin va s'améliorer.... Oui et non, une portion goudronnée, un chemin de sable, des écluses... à Port la Nautique, c'est un chemin de sable fin, troué et bosselé, on est vraiment pas efficaces là-dedans, je suis bien content d'avoir pris un VTT pour le coup ! Flo me suit sans trop trainer, son vélo n'est pas du tout amorti et elle n'est pas casse-cou dans l'âme, châ p'tit va loin ! Retour aux petites routes goudronnées pour Bages puis Peyriac de Mer où nous pique-niquerons puis prendrons un café sur la place du village avant de faire route inverse. La balade deux fois quarante kilomètres a été fait à environ 10km/h de moyenne à l'aller : Pauses photo, vérification de la carte, blabla, attends ça c'est joli... Le retour fait en une heure de moins. Bilan convenable avec une piste qu'on imagine bien plus défoncée que le canal du Midi, la distance est tenable, pas de douleur pour moi, Flo a mal au dos, du aux portions arque-boutée sur son vélo sauvage.

Troisième randonnée : Troisième semaine de vacances aussi... Là, il faut trouver une solution : Nous voulons faire une partie du canal du midi que nous ne pourrons pas faire en septembre, entre rouler deux jours pour faire une boucle difficilement bouclable, faire de la route en grande partie pour une petite partie canal, nous finissons par opter un dépot des vélos à Poilhes (que je prononce "Poils"), rouler 2 étapes de vingt puis vingt-cinq kilomètres et faire demi-tour à Agde. La portion du 'canal des deux mers" qui fait Agde-Sète sera pour une autre fois, on pense que ce n'est pas très ombragé et la journée devant être une belle journée de juillet avec 30° annoncés... Dans la préparation, il faut aussi dire que les sites internet et divers sources d'informations ne sont pas extraordinaires. Pas plus que le fléchage du parcours, j'avais anticipé avec l'achat d'une carte IGN "Beziers".

Départ de bonne heure avec les vélos sur l'auto pour un premier coup de pédale à Poihles (!) à 8h10 : Canal du Midi nous voilà !

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Surprise dès les premiers kilomètres : Chemin défoncé, du sable fin qui vole au passage des vélos, des portions très caillouteuses... Hé bé ! Si tout le parcours est comme ça, on n'ira pas jusqu'à Agde ! Pas de compteur sur les vélos, je propose qu'on roule l'aller de 8h à 13h ensuite on rentre. Avec une bonne pause déjeuner entre le deux. Finalement, on fait avec ce chemin de cambrousse, le canal toujours à quelques mètres de nous, c'est agréable, rapidement nous arrivons à Colombiers. Je croise un cyclo en trike et remorque, je ne résiste pas à l'envie de lui demander s'il ne galère pas trop avec ses pneus étroits : Nous discutons quelques minutes, il me dit qu'il est parfois embêté avec sa remorque qui est assez large, sans souci d'équilibre... En fait, en fin de journée et après avoir fait son parcours à l'envers, je me suis dit qu'il était loin d'avoir tout vu, la partie très défoncé étant entre Poilhes et ici... Nous roulons tranquillement en prenant le temps de profiter du cadre, de faire des photos, nous croisons quelques cyclos, des promeneurs, des randonneurs, des campeurs, notre allure est bien plus rapide que celle des péniches sur le canal ! Béziers I presume ?Passage d'un écluse atypique avec des barrières un peu pénibles, je propose de l'aide à une personne qui a un gros vélo de ville, c'est un habitué du canal, nous papottons, il nous indique un peu ce que nous pouvons voir... En fait les cyclistes ici prennent vraiment le temps de vivre, n'hésitent pas à s'arrêter pour discuter, c'est convivial ! Nous arrivons à Béziers : Carte à la main j'essaie de ne pas nous perdre, il serait facile de confondre le parcours avec celui qui longe le fleuve Orb.. Fléchage quasi inexistant... Pistes cyclable, les 9 écluses, la ville est jolie vue de loin, nous passons assez rapidement et sans trop d'erreur pour sortir sur une piste goudronnée... ça y roule, ça y court, il y a du monde, beaucoup disent bonjour, cool cool !  Villeneuve les Béziers, retour à la nature et à la piste cyclable en sable compact et sa grosse couche de poussière ultra fine : C'est à peu près roulant, quelques grosses pierres, des trous, des passages délicats... Je ne voyais vraiment pas ça comme ça... Flo non plus d'ailleurs ! Nous nous arrêtons régulièrement, vers midi nous sommes à côté de Port Casafière où nous nous perdrons un peu. Flo s'arrête car des chatons sont sur la route, "ho des petits chats abandonnées"... Une blague entre nous... En fait des chatons à adopter pour de vrai. Nous ne sommes plus très loin d'Agde, repartons -sans chaton-. Un "parcours de santé" fait le tour d'une partie de la ville, nous l'empruntons pour rejoindre le bord de mer. Là pas de goudron, du chemin, des passages en pierre surélevés, puis la rive de l'Herault et enfin... Ben non, on va s'arrêter là, sur un ponton, à l'ombre. Miam puis un café dans un bar qui nous a sympathiquement rempli les gourdes d'eau bien fraiche. Impossible de trouver le fléchage du parcours de santé, c'est en dehors de ma carte IGN en plus, on hésite un peu, tâtonne avec le gps du téléphone... Mais on s'en sort pas trop mal et finissons la boucle du parcours pour retrouver le canal et retracer notre route à l'envers. Je trace, il fait chaud, je sens le visage les bras et les cuisses qui grillent au soleil. Heureusement on est larges sur l'eau, je me sens en forme je trace, prends des photos le temps que Flo arrive. Je croise un vélo puis entends crier derrière.. C'est Flo... Je me retourne, elle a du percuter le mec... ...non, tout le monde est debout. Mais quoi ? Un bourdon ou insecte volant quelconque a sauvagement agressé la cycliste, j'en aurai rigolé mais vu les deux grosses piqûres sur la cuisse... Bon, on en rigole quand même, je découvre le remède de grand-mère, frotter trois herbes différentes sur une piqûre... Dubitatif au début, les marques ont rapidement diparut... Bien joué ! Note pour plus tard, une crème dans le sac... Nous devons être à soixante ou soixante-dix kilomètres depuis ce matin, ma suiveuse a du mou dans le genou, la fatigue se fait sentir ! Nous n'aurons pas eu plus de 10km de goudron, c'est "nature" mais ça fatigue aussi ! Je trace pour ne pas s'endormir sur une vitesse trop lente... ...IMG_1371M'arrête. Attends. Personne.... Là, c'est pas normal, je rebrousse chemin... Craignant une chute, en fait Flo a été stoppée par deux cyclistes en panne, ils m'ont appelé mais j'étais sur ma lancée, je n'ai pas entendu. Le temps de retrouver une clef de 14 dans mes affaires, de resserrer une selle qui fichait le camp, nous avons discuté un bon moment avec ce couple de cyclistes locaux, du vélo, du canal... C'est au moins la cinquième fois depuis ce matin, je me dis que ce parcours est un itinéraire défoncé mais agréable, mais aussi un itinéraire sur lequel on vit un peu avec les péniches resto - bed and breakfast et un contexte qui prête à rencontrer et échanger avec les autres. Retour à "Poils", je suis un peu déçu, ma blague sur le nom du village tombe à l'eau avec la prononciation locale, occitane, c'est en fait "Poye-lè". Mais c'est la seule déception de la journée ! Nous sommes couverts de poussière, j'ai rôti avec ma peau de Charentais... Et Flo est rincée mais elle m'épate : Entre 80 et 90 km de chemins, sous un soleil de plomb, pas d'entrainement autre que nos quelques randonnées d'essai, bravo. Quelle belle journée, j'ai maintenant hâte de recommencer en septembre pour environ 3 jours de roulages... Et quel plaisir j'ai pris à faire du vélo, encore ! Encore !!!

 

 

 

IMG_1377

21 décembre 2016

C'est reparti !

Bilan santé après le Marathon : 3 jours de douleurs aux jambes, un premier footing une semaine après, juste pénible avec retour des douleurs en quelques minutes, puis beaucoup mieux deux semaines après. Pour changer et parce que j'aime bien la petite course "nature" de mon village, je débute un plan 10km en seulement six semaines avec trois séances par semaine afin de récupérer un peu en vitesse ce que j'ai laissé depuis des mois au foncier. Au programme, du fractionné et des paliers en vitesse, je me réhabitue aussi à courir avec les chaussures de trail qui n'ont pas d'amorti sur l'avant, aux terrains un peu plus difficile, cette petite course offre un parcours de portions dans les bois, sur du chemin gras de chez gras et un peu de route, une giga descente sur un chemin de cailloux, de mémoire 30 ou 40m de dénivelé négatif sur 150m, une belle côte avant l'arrivée, sur deux boucles de quatre kilomètres.

j'ai commencé ce plan il y a une semaine et malgré mes craintes, plus aucune douleur ! Merveilleux ! La seconde séance était des fractionnés que j'ai pu faire pendant ma coupure déjeuner, sur la piste d'athlétisme qui est à Saintes : Une grande première pour moi que de courir sur une piste, la dernière fois ça remonte au lycée... Hé bien j'ai trouvé ça bien, très confortable pour dérouler les séquences cadencées par ma montre et un joli diagramme au final enregistré par cette dernière, en rouge le cardio, en bleu l'allure ce qui donne des accélérations de 15 à 18hm/h... Pendant 30 secondes !

run_saintes

Accès aux données complètes ici :

 

16 Dec 2016 12:21:58

⇰7,9km ⏱0:46:19 ⌁602Calories (kCal) ➟10,3km/h ⇡51m

https://mysports.tomtom.com


..Bref ! Jolie machine que le corps humain ;-)

 

 

7 mai 2016

Finalement...

Le temps passe bien vite... Mon dernier billet se voulait une sorte de parenthèse fermée avec un movité "en selle" comme point final : Il n'en fût rien de concrêt. Je ne me cherche pas d'excuse, la randonnée cyclo est exigeante à plus d'un titre, y compris sur l'emploi du temps, j'ai pourtant toujours cette envie sous-jacente...

Donc ? Donc... Je progresse en course à pied, variant les épreuves et les défis. Je vais poursuivre ce blog en m'efforçant de rester dans le même ton, le plaisir d'oser et de tenter des épreuves comme l'Audax, le goût du dépassement de soi, le partage dans l'épreuve du feu qui nous fait avance.

Cette année 2016 a été totalement dédiée à la course à pied, en trois temps.

P1040540En mars, j'au couru mon premier semi-marathon : A peine préparé car courir l'hiver, le soir dans le noir, c'est nettement moins facile que de rouler à vélo, en fait ! Chrono très moyen au final, 5 minutes en dessous de mon objectif de 2 heures.. Mais courir deux heure, ce n'est pas anodin !

J'ai ensuite participé à quelques courses locales qui toutes furent de jolies courses avec des résultats dont je suis plutôt fier (48 minutes pour un 10km trail, 1 heure 13 pour un 15 km..), soit régulièrement entre 12 et 12,5 km/h.

Flo et moi à Dolus

J'ai redécouvert le plaisir de courir en relai, une vraie courses plaisir. Puis avec assez peu d'assurance, j'annonçais que je participerai au marathon de La Rochelle, l'été sera repos, l'automne footings d'entretien puis préparation pour cette épreuve.

Je ne vais pas m'étendre trop sur cette journée difficile, violente pour mes jambes, pas très satisfaisante au regard du résultat, un temps qui reflète une préparation ou une expérience insuffisante, 4h25, un calvaire sur les deux derniers kilomètres, les jambes tétanisées par des crampes, bloquées, je n'ai jamais exploré cette zone malsaine où le mental fini par pousser le physique dans ses derniers retranchements, quand chaque foulée n'est que douleur... J'ai fini quand même, je garde en souvenir l'aide de mon amie qui a passée 4h30 à traverser La Rochelle dans tous les sens avec mes gourdes de boisson isotonique, le soutien de mon collègue Bernard sur cette finale, l'image d'un pauvre coureur qui a fini au sol à deux kilomètres de la fin, vomissant, à la limite du coma, ça fait froid dans le dos, puis cet instant où la foule s'est mise à crier mon prénom et m'applaudir quand je n'arrivais même plus à marcher pour achever les deux cents mètres qui me séparaient de la ligne d'arrivée.

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"Regarde Franck ! La ligne est là !" me disait Bernard !

..Et pourtant. Et pourant ! Je suis prêt à retenter ce type d'épreuve. J'alimenterai donc ce modeste blog, même si je digresse un peu, au moins il aura un petit souffle de vie, puis trouver le temps de randonner à nouveau aussi, ça devient un challenge.

 

 

  

9 juillet 2015

Ainsi va la vie...

S'il est encore besoin de le prouver pour s'en assurer, ces quelques derniers mois me l'ont confirmé : J'ai besoin un peu de mes jambes pour rouler, mais bien plus de ma tête.

L'année 2015 s'est écoulée, que s'est-il passé pour que, devenu rapidement Super Randonneur, arborant fièrement un ruban blanc sur mon casque, je mette tout de côté, comme ça ? C'est la tête mon commandant...

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Les heures d'introspections à pédaler, jouir de chaque moment, des bons parce qu'ils sont bons, des difficiles parce qu'on sait qu'on en viendra à bout, sont comme une caisse de résonnance de tout l'être, elles m'étaient devenus insupportables avec une plaie psychologique bien saignante. La cicatrisation prend du temps, c'est pourtant bien banal un divorce...

Les mois se sont écoulés, progressant dans ma nouvelle vie, vivant pratiquement une analogie avec la randonnée cyclo où l'essentiel était de continuer à avancer, toujours, avec ma belle détermination, celle qui m'a fait rouler kilomètre après kilomètre, j'ai pu compter sur elle, c'est ma meilleure alliée. Et toujours conscient de la nécessité de ne pas anéantir les efforts qui m'on permis d'avoir une condition physique acceptable, je maintiens une hygiene de vie en courant... ...de plus en plus.

Finalement, les semaines, les mois, passent vite, ma vie me plait bien, nouveau rythme où le temps libre est sporadique alors que ma chère Liberté est devenue encore plus importante, j'ai pris goût à la course à pied, c'est pratique, peu onéreux, j'ai même l'ambition de participer à une petite dizaine de trails de 10 à 18km mais... ...mais je parle encore de vélo, de randonnées, je suis fier de ce que j'ai fait depuis l'ouverture de ce blog, pas mécontent de mes résultats en running, mais ce n'est pas pareil, il n'y a pas toute cette aventure... Je me revois souvent, inspectant mon vélo avant de partir en randonnée, ne sachant même pas vraiment ce que je vais vivre, clipser les chaussures, rouler... ...par tous les temps, à toutes les heures, seul ou en bonne compagnie, je pense à Yvan, Loic, Francis... J'en rêve même ! Pour de vrai !

J'ai failli... Oui, failli me lancer dans l'aventure du Paris Brest Paris 2015. J'étais prêt... Comme pour toutes les randonnées longues, je suis incrédule jusqu'à presque l'arrivée, alors je m'étais préparé sans trop y croire, jusque là, ça avait toujours bien marché, sans me mettre la pression, je manquais certe de sommeil à l'arrivée du BRM 600, mais tout fonctionnait bien, les jambes, la tête, l'estomac, j'ai juste eu très froid dans la nuit... Bon, j'avoue, je n'ai jamais été autant fatigué par l'effort et surtout le manque de sommeil... C'est comme petit enfant, on part à l'aventure dans la rue, on ne sait pas ce qu'il y a après le pâté de maisons, on y va, on ne se sent pas perdu mais on est loin, progressivement, tout est nouveau, on ne sait pas jusqu'où on peut aller, il ne semble pas y avoir de point de non retour... Alors on avance... J'étais rendu loin dans la fatigue, loin ou bout de moi-même, mais le voyage aurait pû durer encore, j'ai tellement appris sur moi... Jusqu'où ? Un seul moyen de le savoir : Faire encore plus. J'ai failli.

Courir reste un vrai plaisir, je continuerai, pour moi, pour garder un lien avec cet univers, mais surtout pour partager ce plaisir...  Randonner est une autre façon de voir les choses, les paysages, les gens, soi-même... 

Il est temps : En selle.

 

  

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9 janvier 2015

#Dodecaudax 2015 : 1er du n° 2 !

Distance : 200 Km

Temps total : 10h10 (limite maxi 13h57)
Temps de roulage : 9h00

Moyenne totale : 19.7 km/h, roulante : 22.2 km/h 

 

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Profitant de ce WE avant la reprise du boulot, je remets le couvert, histoire de recaler mes étapes de Dodécaudax au début du mois : J'ai préparé le matériel, la veilel au soir, sans grande conviction cependant, tracé vite-fait un itinéraire avec Map-Source, pour l'envoyer à mon nouveau joujou, un GPS, un petit tour à St Georges de Didonnes (à côté de Royan...) puis une remontée vers le Nord Saintonge, c'est un parcours qui me plait. Je ne mets pas le réveille, j'irai quand j'aurai envie, pas d'impératif pour ce samedi alors...

6h30 : Réveillé. Bon, ok. 6h57, premier coup de pédale. Il mouillasse, un crachin, léger, bon, c'est pas terrible mais il ne fait pas froid. 2eme KM, le GPS a tout juste fini de calculer l'itinéraie, heureusement que je sais où je vais pour le moment... Bug, recommence... Bug, message d'erreur, impossible de calculer... Comme ça sur les 6 premiers kilomètres, je passe mon temps à essayer de lui faire digérer l'itinéraire, rien à faire... J'aurai dû essayer hier... Je m'arrête pour réfléchir : Rentrer pour refaire le truc sur l'ordi, repartir, je vais perdre du temps mais surtout beaucoup de motivation. Continuer ? Mais pour aller où ? Je me rappelle difficiliement le nom des patelins à traverser... Bon, il y a dans le GPS le tracé d'un tour de 100km, additionné à une seconde boucle que j'ai fais pas mal de fois, ça devrait faire 200... Mais je suis déçu quand même.

Vers Pont l'Abbé d'Arnoult, le GPS s'éteint ! Ha-HA ! Je m'en doutais ! Pareil la dernière fois ! Ce sont probablement les cartes Open Street Maps qui le font planter ! Et qui sont peut-être à l'origine de mon plantage d'itinéraire... Bref, roulons.. 

Il peut toujours un peu, j'écoute le gazouilli des flaques d'eau sur lesquelles je roule, je laisse longtemps le feu rouge arrière allumé, il y a du brouillard. Arrivé au point "sud" de l'itinéraire, je prends vers le Nord, le vent me pousse, le revêtement est beau, je file comme un courant d'air à 40km/h, sans forcer ! Petite pause technique, je poursuis. Un peu avant La Chapelle des Pots, je dois prendre à droite, la route est gravillonnée, je roule bien, "ho, ça passe"... .."ça passe peut-être".... ..."ça passe pas" : Je m'arrête en catastrophe dans le fossé, très peu profond : Bravo. Pas tombé, j'ai réussi à déclipser le bon pied au bon moment, mais là, je fais une pause, vaut mieux. Je retire mes gants, enfondus, mange, bois, change de gants. Les pieds ça va, un peu humides, sans plus. Il est  environ 11h. Je poursuis, calmement... 

Je me rapproche de la maison, puis à Taillebourg, je décide de repiquer sur Mazeray pour commencer la 2eme boucle. Le moral est bon, les bosses qu'il y a autour de Ste Cesaire ne m'ont pas ruiné, mais le vent m'a aidé. Je roule bien, le vent m'aide toujours, je me dis que je vais le payer cash... au retour... 24 de moyenne aux 3/4 du parcours, je m'arrête au pied de la côte des Eduts, j'me sens tout mou. Puis je repars, en forme. Saleignes, Le Pas des Chaumes et voilà, vent de face. Bon, ça va être long, mais je sais ce que c'est, alors, molo, tranquillou, ma moyenne est secondaire.. ..et pas mauvaise pour autant, juste avancer.

Aulnay, arrêt chez mes parents : Personne. Zut. Je poursuis par St Georges de Longuepierre -option fainéant- car je sais que le retour par cette route ne présente pas de grandes difficultés... Je fais à nouveau une pause à Courant, je fatigue là. La moyenne ne tombe pas trop, pourtant je reste sur des petits braquets. Encore une quinzaine de bornes, j'avais envie au début de poursuivre un peu, pour le fun, mais mes gants sont de vraies éponges, en repartant, j'ai froid aux pieds -trempés-, puis j'ai juste envie de rentrer maintenant. Dont, acte. Rigolo : 2eme dodécaudax en 7 jours, j'arrive là aussi devant la maison avec 199,7 km au compteur. Plus qu'à pousser jusqu'au prochain stop et revenir quoi !

Le GPS a enregistré ma trace, ça donne ça :

Le parcours :

...et j'ai tenté de faire quelques bouts de vidéo avec le téléphone, mais avec la pluie....

Dodécaudax Janvier 2015

 

27 décembre 2014

Décembre, service minimal !

Distance : 200 Km

Temps total : 10h34 (limite maxi 13h57)

Temps de roulage : 9h02

Moyenne totale : 18.9 km/h, roulante : 22.1 km/h

 

Ce coup-ci, j'ai fais ma faignasse : 200km, tout rond. J'étais plus ambitieux au départ, mais entre les jours très courts, la météo peu motivante, la période de l'année pas forcément évidente (coller une randonnée entre 2 gueuletons...). Bref, je ferai mieux. Une autre fois.

Retour à Ménigoute, histoire de partager quelques kilomètres avec Yvan, organisateur de Brevets Mondiaux de Randonneur, admin du site Super Randonneur et du forum des Rubans blancs.

Le parcours est là :

 

Départ à 6h du matin, 2°c. Les 5 premiers km ont été ...vivifiants, j'ai rapidement trouvé l'allure pour ne pas avoir trop froid, mais pas trop chaud afin d'éviter de transpirer de trop. Je n'ai que mon cuissard 'hiver' bas de gamme, ma veste thermique Noret, un bonnet, un tour de coup/cache nez moto, des gants de ski et ma paire de sur-chaussures neuves... Bref, rien de trop sur le dos.

A Chizé, il me semble bien voir dans le noir, enfin, le blanc vu le brouillard, que les bernes sont blanches, givrées... Moi, ça va, sans plus. Le jour se lève quand j'arrive en Deux-Sèvres, je passe par des jolis coins un peu avant St Maixent l'Ecole (Romans), de belles descentes qui valent le coup de se payer une bosse après. Moral Ok, je m'arrête plus souvent que d'habitude, bois moins. Je fais un SMS à Yvan qui m'invite à prendre un café. Je me retrouve rapidement à son domicile, non pas sans me truffer une bonne côte à Exireuil, raide celle là.

40 minutes d'arrêt chez le copain, café, pain et confiture, le luxe quoi, mes orteils reprennent vie, nous repartons ensemble en papottant, sur le chemin retour. Il ne fait pas trop froid, j'ai mis mes gants "'normaux", secs eux, mais brrr, ils sont moins efficaces quand même. Sur la départementale qui doit me mener vers Celle sur Belle, à environ 30km, Yvan fait demi-tour après une petite photo souvenir. C'était sympa, ça me change un peu.

Le vent, pourtant pas violent, ne m'aide pas pour autant. J'ai un petit coup de moins bien, je m'arrête et mange. Beaucoup. Pain d'épice, clémentines, barres de céréales... D'habitude j'en ramène toujours mais là, avec le froid, je bouffe ! Je poursuis ma route, plutôt tranquillement, rien ne se passe, je pédale, le vélo avance, le compteur tourne, voilà... A ce rythme, j'arrive finalement assez vite -dans ma tête- à Dampierre sur Boutonne, qui est un village sur une de mes balades habituelle, encore une heure, mais je suis virtuellement rendu, en fait. Je m'arrête quand même à nouveau pour finir mes provisions, zut, j'ai faim quoi ! Retour à Tonnay-Boutonne, je passe devant la maison, le compteur affiche 199,7 km.... Ha, je vais pousser un peu au bout de la rue alors, histoire d'avoir les 200 !

Même la vidéo est en mode minimal... L'écran du tel avec les gants, c'était une peu galère... ...Fainéant, aujourd'hui, quoi !

Dodécaudax Décembre 2014

 

23 novembre 2014

Dodécaudax de Novembre

Distance : 213 Km

Temps total : 10h27 (limite maxi 15h00)

Temps de roulage : 9h28

Moyenne totale : 20.4 km/h, roulante : 22.5 km/h

 

7H55 ce samedi, je mets le nez puis une roue dehors : Il fait doux, au jugé, plus de 10°c : ça devrait être une belle journée, les prévisions météo n'annoncent ni pluie ni vent fort.

Direction Vandré, St Germain, Péré, le jour fini de se lever tranquillement, je roule l'esprit léger depuis à peine une heure, le GPS me guide sans hésitation dans une voie sans issue. Un peu joueur, je m'y lance. Effectivement, un passage à niveau n'a pas été remis en service, la route est bloquée par des grilles... ...qu'il n'y a qu'à contourner !

J'arrive dans la forêt de Benon, roulage sypathique, travaux, déviation : Persistons. A nouveau une route barrée, ce coup-ci c'est un pont qui est en réfection. Même sanction, le temps d'écarter les grilles, et hop, je passe ! J'arrive en Vendée, petite pause, changement de cap, je faisais du Nord jusque là, maintenant, c'est Ouest. Toujours pas de vent, je roule plutôt bien, toujours à environ 27 km/h, je n'ais pas l'impression de forcer. Le temps, plutôt gris, tourne à l'averse quelques minutes, heureusement pas assez pour me tremper, je n'ai rien prévu...

Le nom des patelins traversés ne me sont pas inconnus, je sais qu'ils sont au Nord de La Rochelle, mais sans être vraiment capable de les situer, ils sont tous suffixés par "les marais". Les routes sont plates, droites, il y a un peu de circulation, c'est pas terrible.

Je passe à Triaize avec son clochet remarquable, à Grue, il est midi, je me pose pour manger un morceau : J'ai décidé de m'arrêter toutes les 2 heures, pas forcément longtemps, mais régulièrement. ça fait donc 4h que je roule, j'ai faim et commence à fatiguer. Je n'avais pas regardé le compteur avant : 100km, 25 de moyenne pile. C'est trop, je n'ai pas fais attention, mais j'ai été trop vite.... 20 minutes plus tard, en route galinette !

Le suffixe change et devient "sur mer", Puis apparaissent des panneaux indicateurs des agglomérations tristement célèbres comme La Faute. Je m'oblige à rouler tout doux, sinon je vais le payer rapidement. L'aiguillon sur Mer, puis je descends la pointe, le vent est apparu, il a l'air au sud-ouest, presque de face, j'y vais molo.

J'imaginais quelques kilomètres en bord de mer, perdu. C'est avec une vue sur une digue, l'estran quand la digue est plus basse, univers ostréicole qui me rappelle un peu l'ile d'Oléron. Quelques kilomètres, des chemins d'accès aux plages à droite, des maisons abandonnées avec un avis d'expropriation à gauche, conséquence directe de Xynthia, aucune "vue" sur l'océan depuis le vélo, tout juste le pont de Ré qui se détache au loin. Pas grave, quelques clics sur le GPS et demi-tour !

Je dois rattraper une partie de mon itinéraire "aller" via les marais : De grandes lignes droites, plates... Zut, j'imaginais ces routes comme les marais de Brouage tortueuses, pleines d'agréables surprises ornithologiques... Rien. Une curiosité tout de même, je passe à La Dive, un village perché en haut d'un bloc calcaire de 15 mètres, planté là au milieu d'une platitue extrême... En fait, il s'agit d'une ancienne île du golf des Pictons. C'est intriguant... (sources : http://ladive85.canalblog.com/ ). Retour à St Michel en Lherm, puis la route, au sens automobile.

Je dois passer la Sèvre Niortaise à Charron puis aller vers Marans, histoire de ne pas faire le même chemin qu'à l'aller : Je me fais raser les fesses par les automobiles sur ces routes sans épaulement, c'est flippant. Puis ô bonheur : Une ligne droite de 8km, plate, axe bien fréquenté, mais ouf, l'épaulement est une vraie bande cyclable... D'un ennuie sidéral quand même, avec le hurlement des voitures qui me doublement, ce n'est pas une partie de plaisir ! Le vent, lui, me freine : Je fais avec, roule doucement, j'ai mal aux quilles maintenant...

Charron, 16h30, environ. Je voulais m'y arrêter mais décide de pousser sur Marans, bien que je commence franchement à fatiguer... Le vent devient dur. La route à nouveau sans épaulement, dangereuse, les automobilistes imprudents, je n'ai jamais été aussi souvent frôlé, je hais les automobilistes. Environ 160km de faits, je vois un aire de pique-nique juste 2km avant Marans, alors que j'en suis à décompter chaque hectomètre... Pause ! Je m'arrête, m'allonge sur un banc, mange... J'ai mal au dos, aux cuisses, l'impression que mes cales SPD sont fixées directement à ma voute plantaire, douloureux.... ça, c'est quand ça ne va plus trop bien... 

20 minutes auront suffits à récupérer un peu, je suis vraiment parti trop vite ce matin... J'arrive presque aussitôt à Marans, c'était pas loin pourtant... La suite est une route bien connue, défoncée, avec des voitures à gogo, encore, je m'en veux aussi d'avoir fait trop "direct" sur ce tracé, mais je n'ai pas eu l'impression sur la carte qu'il y avait de réelles alternatives... Je roule à environ 20 km/h, pas de fatigue, pas de douleur. 17h30, il ne me reste qu'une grosse vingtaine de kilomètres à faire, arrêt "gilet fluo", retour par Péré en évitant ce coup-ci la voie ferrée bloquante, St Germain, Vandré, du roulage sans histoire. Au final, je ne sais pas si j'ai vu plus de 5 côtes sur ce tracé... Par contre, c'est plus de 10 fois que des voitures me sont passées à moins de 40cm, depuis le temps que je dis que je vais ajouter un écarteur de danger...

Dodécaudax de Novembre 2014

 Iron Horse : Page du groupe : http://ironhorsebluegrass.com/products-page/

20 novembre 2014

Dodécaudax de Novembre

Un parcours qui ne ressemble à rien, mais qui promet de jolis paysages, vers un département voisin où j'ai très peu roulé, la vendée : Direction la pointe de l'Aiguillon !

 

 

21 octobre 2014

Dodécaudax d'Octobre : Objectif contreperformance !

Distance : 215 Km

Temps total : 12h45 (limite maxi 15h00)

Temps de roulage : 10h29

Moyenne totale : 16.9 km/h, roulante : 20.5 km/h

 

Dodécaudax bizarre ce mois-ci : D'abord, petite forme d'où une motivation assez moyenne. Ensuite, pas de préparation, itinéraire improvisé ! J'avais initialement prévu un tour complet de l'Ile d'Oléron, qui plus est intégralement de nuit, genre départ à 21h, retour à 7h. La forme n'y étant pas (...2 footings dont un la veille : Ce que femme veut...), je me résigne pour un roulage de jour. La saisie dans le gps m'a gonflé, j'ai décidé que j'irai où j'aurai envie : Na !

Donc, départ pour mon itinéraire habituel de 115 km que je voulais agrémenter d'une boucle, un peu au pif. Pas de réveil, d'ailleurs, rien n'est prêt quand je me lève à 4h30... Ni la bouffe, ni les gourdes, rien, totalement inhabituel ! Je pars une heure plus tard, avec pour mission de retrouver une allure longue distance, avancer sans s'user, mais rester dans les temps !

A Néré, soit environ 2 heures de route, il me semble être bien largement à l'heure, vraiment rien à signaler, j'attends le lever du soleil, mais c'est avec un brouillard qu'il arrive... Fin de la portion "ouest - est", je repique vers l'ouest : Assez rapidement, un vent de plus en plus fort d'établie à l'ouest, lui aussi. J'arrive à Aulnay en tirant un peu la langue, mais refuse de trop lutter : Assez pour avancer, suffisamment peu pour m'économiser. Je m'arrête chez mes parents, j'ai une fringale... Ils sont là, je dévalise la cafetière, tape dans la gelée de groseilles, le gros bout de pain qui traine... Ça va nettement mieux !
Je décide de tirer sur l'ouest, face au vent, autant qu'utile en gardant juste la distance retour vent dans le dos, ça devrait m'emmener sur la côte en fait. Je passe Dampierre sur Boutonne, repique une portion de la boucle de 65km pour passer à la maison, histoire de manger. Les côtes s'allongent avec ce vent fort, pile de face, je grimpouille à 10 km/h, voire moins, les descentes sont lentes et obligent à pédaler pour péniblement atteindre 22... Ma moyenne horaire s'effondre, mais stop ! J'ai dit que je n'y regardais pas ! J’espère que le grain au loin va venir, passer et laisser le vent retomber... Rêve !
Midi, je suis de retour à la maison, 120km au compteur. Je fais le plein de pâtes, prends le temps d'une vraie pause, j'ai calculé à l'arrache qu'il me faut être rentré avant 19h00, pour ces 80km restant ça le fait largement ! Un coup d'oeil sur le gps du téléphone : Brouage est à 35 km en voiture, donc par mes routes détournées, ça doit le faire !

Direction Moragne, Lussant, Tonnay-Charente, Echillais... Nom de nom, c'est laborieux ! Je suis arc-bouté sur le vélo, pédale sans répit possible, ça me rappelle furieusement mon retour de Dordogne en début d'année, le froid en moins : De quoi je me plains alors ?!
Dernière portion face au vent, puis Sud toute ! Je passe devant la citadelle de Brouage -pas envie de me cogner une nième fois les pavés- et ..hooo ! Je file maintenant, vent dans le dos, à plus de 35 km/h dans les marais, sans forcer ! J'attendais ça depuis un bon bout de temps ! Direction St Agnant pour un café chez nos amis, je suis encore dans les temps, selon mon estime, même si j'ai trainé, mais là involontairement !
Café, je finis la boite de "fingers" offerte le matin par mes parents, papotte rapidement et go. Et Stop. Zut, mon compteur ne fonctionne plus ! Rien à faire 0 km/h... ça doit être la pile du capteur, mais du coup, je ne sais pas si je vais arriver à 200km à la maison ! Bref, je rentre, plutôt rapidement, puis, dans le doute, au bout de ma rue, je poursuis. Je vais faire demi-tour à un endroit que je sais à 4 km, retour vent de face, je le traite de tous les noms ! Faut dire que j'ai aussi été prodigieusement excité par les automobiles, beaucoup de circulation toute la journée, une petite demi-douzaine de salopards qui m'ont rasé les fesses, j'ai besoin de me défouler !

Voilà, j'ai utilisé tout le temps dont je disposais pour ce dodécaudax, mais je ne suis pas moins fatigué que quand je fais des pauses minimalistes et une crevaison m'aurait mis dedans (la règle des dodécaudax a évoluée, il n'y a plus de temps limité, mais je joue le jeu avec l'ancienne qui me plait plus).

 

dodécaudax d'Octobre 2014

Dodécaudax Octobre 2014

 

 

 

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